<\/p>\n
Jetons un coup d’oeil \u00e0 la description pr\u00e9sent\u00e9 sur la quatri\u00e8me de couverture:<\/p>\n
<\/p>\n
\nDepuis qu\u2019il a emm\u00e9nag\u00e9 dans son nouvel appartement, Marc-Antoine fait des r\u00eaves bizarres o\u00f9 il devient quelqu\u2019un d\u2019autre : un voyageur qui parcourt le monde afin de traquer un myst\u00e9rieux inconnu, un \u00e9crivain qui tente de tuer le d\u00e9tective r\u00e9current de ses romans policiers, une femme qui tombe amoureuse d\u2019un personnage de roman \u00e0 l\u2019eau de rose, une Am\u00e9ricaine qui va rencontrer le fant\u00f4me de son mari dans une chambre du Ch\u00e2teau Frontenac, un homme obs\u00e9d\u00e9 par la ville de Berlin, autant d\u2019incarnations fantasmagoriques \u00e0 la fronti\u00e8re de la r\u00e9alit\u00e9.<\/p>\n
Mais qu\u2019est-ce qui cause ces r\u00eaves? Le fant\u00f4me de la femme morte dans cet appartement un mois plus t\u00f4t? Le propri\u00e9taire qui appara\u00eet dans chacun des r\u00eaves? Le voisin qui refuse de dormir de peur de se transformer en monstre?<\/p>\n
Cette \u00e9dition de L\u2019Arracheur de r\u00eaves<\/strong> est accompagn\u00e9e de la novella d\u2019horreur in\u00e9dite, Dans ses pas<\/strong>. Olivier se d\u00e9couvre un don : lorsqu\u2019il marche dans les pas des autres, il peut partager leurs pens\u00e9es. Cela l\u2019am\u00e8ne \u00e0 d\u00e9masquer un monstre qui laisse une trace sanglante sur son passage, tout en d\u00e9couvrant sa propre nature. Et si la magie revenait dans notre monde?<\/p>\n
Auteur, conteur et journaliste, Pierre-Luc Lafrance est n\u00e9 en 1979 \u00e0 Qu\u00e9bec. Apr\u00e8s deux ans au Yukon, il vient de revenir dans sa ville natale qui a fortement influenc\u00e9 l\u2019\u00e9criture de L\u2019Arracheur de r\u00eaves, jusqu\u2019\u00e0 en devenir un personnage \u00e0 part enti\u00e8re.<\/p>\n<\/blockquote>\n
<\/p>\n
D\u00e9tails techniques:
\nISBN-13 : 978-2-923864-37-2
\n257 pages
\nFormat interm\u00e9diaire (12,7 cm X 20,32 cm)
\nCouverture souple
\n13 ans et +<\/p>\n<\/p>\n
<\/p>\n
L’Arracheur de r\u00eaves, de Pierre-Luc Lafrance <\/strong><\/h2>\n
Plus t\u00f4t en d\u00e9but d’ann\u00e9e, mes errances sur Internet m’ont fait d\u00e9couvrir le \u00ab\u00a0D\u00e9fi litt\u00e9raire : En 2016, je lis un livre qu\u00e9b\u00e9cois par mois<\/a>\u00ab\u00a0. En bref, il s’agit d’un d\u00e9fi lanc\u00e9 par le blogue Le fil rouge<\/a>. J’ai imm\u00e9diatement trouv\u00e9 que c’\u00e9tait une excellente id\u00e9e, sp\u00e9cialement parce que mon r\u00e9pertoire est presque uniquement constitu\u00e9 d’oeuvres am\u00e9ricaines, anglaises et fran\u00e7aises. Comme r\u00e9solution pour 2016,\u00a0 \u00e7a me semblait \u00eatre une bonne initiative.<\/p>\n
J’ai malheureusement \u00e9chou\u00e9.<\/p>\n
Malgr\u00e9 tout, j’avais bien l’intention de me trouver quelques bouquins d’auteurs qu\u00e9b\u00e9cois et je suis tomb\u00e9 sur la critique d Ariane G\u00e9linas<\/a> dans la rubrique Derniers Lus<\/em> de la revue Brin d’\u00c9ternit\u00e9<\/a> (num\u00e9ro 43, p. 106-109) au sujet du livre\u00a0 L’arracheur de r\u00eaves<\/em><\/strong> de Pierre-Luc Lafrance. Le nom de cet auteur me disait vaguement quelque chose, car j’avais lu la nouvelle \u00ab\u00a0La th\u00e9rapie<\/em>\u00ab\u00a0, parut dans la revue Clair \/ Obscur<\/a> (num\u00e9ro 15, p. 37-45). Cette derni\u00e8re \u00e9tait une petite nouvelle bien \u00e9crite et distrayante, alors je voyais d’un bon oeil l’achat de L’arracheur de r\u00eaves<\/em> qui est un recueil de nouvelles d’horreur et fantastique. Apr\u00e8s quelques v\u00e9rifications, j’ai vu que l’auteur serait pr\u00e9sent lors de mon escapade au Salon du livre de Trois-Rivi\u00e8res<\/a>, alors plut\u00f4t que de me faire livrer le bouquin \u00e0 la maison j’ai cru qu’il serait plus amusant d’aller le rencontrer directement et, bien s\u00fbr, lui qu\u00eater une d\u00e9dicace.<\/p>\n
Dans son introduction, l’auteur nous explique que ce livre est une r\u00e9\u00e9dition ( La Collection Brumes de l\u00e9gende<\/em>, pr\u00e9sent\u00e9e par la maison d’\u00e9dition Les six Brumes<\/em>, est compos\u00e9e de titres r\u00e9\u00e9dit\u00e9s) et que pour raisons techniques la premi\u00e8re \u00e9dition ne s’\u00e9tait pas tr\u00e8s bien d\u00e9roul\u00e9e. Il nous raconte \u00e9galement que, plut\u00f4t que de r\u00e9viser ce bouquin afin de l’am\u00e9liorer pour sa r\u00e9\u00e9dition, il a pr\u00e9f\u00e9r\u00e9 le laisser intact, avec ses qualit\u00e9s et ses d\u00e9fauts. Il a plut\u00f4t choisi de le bonifier en y int\u00e9grant la novella \u00ab\u00a0Dans ses pas<\/em>\u00ab\u00a0, qui occupe la deuxi\u00e8me moiti\u00e9 du livre. Le lecteur a donc l’occasion de voir l’\u00e9volution de l’auteur, pouvant comparer ses vieilles nouvelles avec cette novella plus r\u00e9cente.<\/p>\n
Les douze nouvelles de ce recueil sont pr\u00e9sent\u00e9es dans cet ordre :<\/p>\n
\n
- L’Arracheur de r\u00eaves<\/li>\n
- Le voyageur<\/li>\n
- La derni\u00e8re enqu\u00eate<\/li>\n
- Coeur perdu \u00e0 Qu\u00e9bec<\/li>\n
- Chambre 308<\/li>\n
- Berlin r\u00eav\u00e9<\/li>\n
- L’art secret de la filature<\/li>\n
- Toutes ces voix en lui<\/li>\n
- Le r\u00eave est une \u00e9ternit\u00e9 perdue<\/li>\n
- Maman<\/li>\n
- Le masque de la M\u00e9duse<\/li>\n
- Dans ses pas<\/li>\n<\/ul>\n
<\/p>\n
Mon appr\u00e9ciation personnelle:
\n<\/strong><\/p>\nLa lecture commence donc avec l’introduction de L’arracheur de r\u00eaves<\/em><\/strong>, qui raconte l’histoire d’un jeune auteur du nom de Marc-Antoine qui visite et loue un nouvel appartement. Cette nouvelle donne le ton au reste du recueil, car les autres nouvelles y sont int\u00e9gr\u00e9es comme \u00e9tant les r\u00eaves de Marc-Antoine. Pierre-Luc Lafrance nous apprend, dans les notes qui se trouvent \u00e0 la fin de l’ouvrage, que l’id\u00e9e lui est venue du recueil Books of Blood<\/em> de Clive Barker. C’\u00e9tait du jamais vu pour moi et j’ai trouv\u00e9 cela int\u00e9ressant. \u00c0 travers les diff\u00e9rents r\u00eaves du personnage principal, nous avons donc l’opportunit\u00e9 de d\u00e9couvrir d’excellentes nouvelles, bien \u00e9crites et plus originales les unes que les autres. Le r\u00e9sultat est distrayant et on se pr\u00eate facilement au petit jeu de l’auteur, m\u00eame s’il y a parfois des changements de th\u00e9matiques assez brutaux entre certaines nouvelles et L’arracheur de r\u00eaves<\/em>. Le d\u00e9nouement final de L’arracheur de r\u00eaves est prenant, m\u00eame lorsqu’il devient un peu difficile \u00e0 suivre \u00e0 cause de la confusion que vit le personnage principal et des interruptions caus\u00e9es par l’introduction des derni\u00e8res nouvelles.<\/p>\n
En fin de compte, j’ai vraiment appr\u00e9ci\u00e9 la premi\u00e8re partie de ce recueil de nouvelles.<\/p>\n
Parmi mes nouvelles que j’ai le plus appr\u00e9ci\u00e9e, il y a:<\/p>\n
Coeur perdu \u00e0 Qu\u00e9bec<\/strong>, <\/em>la petite histoire bien sympathique d’une amoureuse de roman Harlequin,<\/p>\n
Chambre 308<\/strong><\/em>, une nouvelle presque \u00e9rotique \u00e0 la finale amusante,<\/p>\n
Toutes ces voix en lui<\/strong><\/em>, une nouvelle bien \u00e9crite avec un plot twist comme je les aime,<\/p>\n
Le r\u00eave est une \u00e9ternit\u00e9 perdue<\/strong><\/em>, parce que j’ai toujours ador\u00e9 les histoires de chats,<\/p>\n
Maman<\/strong><\/em>, qui a la saveur d’une bonne Creepypasta,<\/p>\n
Le masque de la M\u00e9duse<\/strong><\/em>, assur\u00e9ment ma pr\u00e9f\u00e9r\u00e9e, avec une facette historique distrayante et une bonne conclusion.<\/p>\n
Ensuite vient la novella Dans ses pas<\/em><\/strong>, qui compose la deuxi\u00e8me moiti\u00e9 du livre. C’est l’histoire de Olivier, un manoeuvre dans une usine qui se d\u00e9couvre un \u00e9trange don; lorsqu’il marche dans les pas d’une personne, il parvient \u00e0 lire leurs pens\u00e9es. Ce pouvoir, que le personnage d\u00e9couvre hasardeusement, le guide vers une aventure fantastique aux saveurs de thriller policier et d’horreur. C’est une nouvelle int\u00e9ressante, qui devient intrigante d\u00e8s les premi\u00e8res pages et qui nous tient en haleine durant les quelque cent pages qui la composent. Je crois m\u00eame qu’elle aurait m\u00e9rit\u00e9 d’\u00eatre plus longue. Cette nouvelle vient confirmer les propos de l’auteur au sujet des deux diff\u00e9rents styles qui se c\u00f4toie dans ce livre. Si, on peut effectivement conclure que Dans ses pas<\/em> est mieux \u00e9crite, (par un auteur ayant gagn\u00e9 en maturit\u00e9), il faut quand m\u00eame souligner que les autres nouvelles du recueil ne sont pas moins bonnes pour autant.<\/p>\n
En conclusion, L’arracheur de r\u00eaves<\/em> (et la novella Dans ses pas<\/em>) est une lecture tr\u00e8s divertissante. \u00c9tant un amateur de nouvelles et de courtes histoires, il est presque certain que je relirais ce recueil dans quelques ann\u00e9es, quand mon pauvre esprit aura oubli\u00e9 suffisamment de son contenu pour me permettre de le d\u00e9couvrir \u00e0 nouveau.<\/p>\n
L’arracheur de r\u00eaves, de Pierre-Luc Lafrance<\/p><\/div>\n
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Ce recueil de nouvelles fantastiques est une r\u00e9\u00e9dition bonifi\u00e9e du pr\u00e9c\u00e9dent ouvrage publi\u00e9 en 2008 aux \u00e9ditions de la Veuve Noire. Ce livre de 257 pages est maintenant publi\u00e9 par les \u00e9ditions Six Brumes et fait partie de leur collection \u00abBrumes de l\u00e9gende\u00bb. En plus des deux nouvelles principales, ce recueil pr\u00e9sente dix nouvelles. La […]<\/p>\n","protected":false},"author":1,"featured_media":790,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"jetpack_post_was_ever_published":false,"_jetpack_newsletter_access":"","jetpack_publicize_message":"","jetpack_is_tweetstorm":false,"jetpack_publicize_feature_enabled":true,"jetpack_social_post_already_shared":true,"jetpack_social_options":{"image_generator_settings":{"template":"highway","enabled":false}}},"categories":[61,60,66,58,63],"tags":[],"jetpack_publicize_connections":[],"jetpack_featured_media_url":"https:\/\/i0.wp.com\/www.horreurlitteraire.com\/wp-content\/uploads\/2016\/04\/arracheur-de-reve-1.jpg?fit=750%2C500","jetpack_sharing_enabled":true,"jetpack_shortlink":"https:\/\/wp.me\/p7taCd-cH","jetpack-related-posts":[],"_links":{"self":[{"href":"http:\/\/www.horreurlitteraire.com\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/787"}],"collection":[{"href":"http:\/\/www.horreurlitteraire.com\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"http:\/\/www.horreurlitteraire.com\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"http:\/\/www.horreurlitteraire.com\/wp-json\/wp\/v2\/users\/1"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"http:\/\/www.horreurlitteraire.com\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=787"}],"version-history":[{"count":18,"href":"http:\/\/www.horreurlitteraire.com\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/787\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":860,"href":"http:\/\/www.horreurlitteraire.com\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/787\/revisions\/860"}],"wp:featuredmedia":[{"embeddable":true,"href":"http:\/\/www.horreurlitteraire.com\/wp-json\/wp\/v2\/media\/790"}],"wp:attachment":[{"href":"http:\/\/www.horreurlitteraire.com\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=787"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"http:\/\/www.horreurlitteraire.com\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=787"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"http:\/\/www.horreurlitteraire.com\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=787"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}
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