Ce livre fut publié en 2001 chez la maison d’édition Libre Expression. Après sa carrière de psychothérapeute, Jean Montplaisir s’est investi dans l’écriture de ce roman alors qu’il était au seuil de la cinquantaine. Il était depuis longtemps fasciné par les liens entre psychologie et spiritualité, il a laissé aller son imagination pour écrire ce thriller fantastique et psychologique. La version présentée sur la photo est celle qui fut originalement distribuée en 2001.

Voici la description présenté sur la quatrième de couverture:

 

L’homme à qui le diable s’apprête à confier la plus surprenante des missions – confiner dans un livre ses tactiques – est un journaliste, Gabriel Leconte, que les nouvelles technologies ont précipité au chômage pour la première fois en dix-huit ans de carrière. Est-ce cela qui explique que ce fidèle observateur du monde et de la société accepte de jouer le jeu, même s’il a toutes les raisons de douter de l’identité de son nouveau patron ?

Ce qui paraît d’abrod grotesque devient peu à peu vraisemblable, au point où cette histoire stupéfiante se transforme en un véritable thriller fantastique.Dans La Danse du Serpent, le romancier Jean Montplaisir vous invite à un face-à-face avec Satan. Un rendez-vous avec un personnage qui ne souffrirait pas d’être éconduit.

 

Détails techniques:

ISBN : 9782891119580
Date de parution : octobre 2001
Sujet : Littérature québécoise
Nombre de pages : 224 pages
Statut : Épuisé

 

Je suis tombé sur ce bouquin au cours de mon passage à la Biblio-vente de Trois-Rivières. Il faisait partie de ma sélection de livres québécois à découvrir et je me suis donc plongé dans cette lecture sans trop savoir à quoi m’attendre (exception faite évidemment du quatrième de couverture) et n’ayant aucune idée de qui était l’auteur.

 

Un petit résumé de l’histoire:

Gabriel Leconte est donc un journaliste qui, après avoir connu de nombreux succès dans sa carrière, se retrouve soudainement sans emploi. En cherchant du boulot dans un journal, il trouve une annonce plutôt inusitée et décide d’appliquer pour l’emploi. Lorsqu’il rencontre cet éventuel employeur, ce dernier se présente comme étant le diable en personne ! Plutôt curieux n’est-ce pas ?

Il acceptera donc l’emploi proposé par ce pseudo-diable, non pas parce qu’il le croit vraiment, mais parce que le personnage l’intrigue et que le boulot paie plutôt bien. Ce boulot, c’est d’apprendre à connaître son patron et décrire un livre sur les stratégies utilisées par le Diable pour duper les gens. Même s’il a certains doutes sur la santé mentale de son nouveau patron, il décide de jouer le jeu et se met à l’écriture de ce livre. Gabriel découvrira cependant que son patron est plutôt futé et ce dernier l’entraînera dans une série de réflexion sur la compréhension de la vie et l’incessante quête du bonheur.

 

Mon appréciation personnelle:

Ce livre est principalement présenté comme un thriller psychologique, mais j’ai bien apprécié la présentation qu’en fait l’auteur dans une entrevue accordée à Radio CKIA le 2 octobre 2014, dans laquelle il décrit son bouquin comme un « conte philosophique ». Parce qu’en effet, l’histoire présentée dans La danse du serpent est essentiellement à saveur philosophique; le personnage principal doit faire une profonde introspection afin de mieux comprendre ce qui le pousse à rechercher le bonheur.

J’ai trouvé ce livre bien écrit dans son ensemble, le revirement final est plutôt inattendu et la fin est relativement heureuse. Dans l’ensemble c’est une lecture plutôt intéressante et agréable. L’auteur présente et décortique cette incessante quête du bonheur qui nous afflige tous et la remet en question, sans devenir moralisateur pour autant. Le lecteur fini donc réellement à se poser des questions en adaptant ce qui est présenté dans le livre à certaines facettes de sa propre vie, du moins ce fut mon cas. Cependant, ce livre a quelques points faibles, c’est le manque flagrant de péripéties, de développement des personnages et la faiblesse de l’intrigue secondaire. Les remises en question présentes dans l’histoire deviennent un peu répétitives et je crois que j’aurais aimé voir un Diable plus méchant, plus audacieux… Avec un petit quelque chose de plus. Mais bon, peut-être avons-nous chacun notre propre diable ?

La finale apporte certaines explications bien réfléchies à tout cela et l’auteur parvient à boucler la boucle de cette tumultueuse histoire. Malgré les quelques points faibles énumérés plus haut, j’ai quand même apprécié cette lecture. Ce « conte philosophique » m’a emmené assez loin de mes lectures habituelles.

 

 

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Amateur d'histoires d'horreur depuis ma plus tendre enfance, je présente sur ce site mes dernières lectures et j'en fais ma petite critique. Je suis également webmestre du site Internet Dark Stories et administrateur de la page Facebook: Histoires macabres et insolites.

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